Nous nous frayons un chemin dans la circulation et dans les virages, en passant devant des petites voitures et des chiens errants, des scooters et des marchands ambulants. L'odeur lumineuse du piment thaïlandais mélangée à la sueur, à la jungle et aux gaz d'échappement remplit mon nez.
Je respire tout dans po
Je suis seul à l’arrière d’un songthaew, un camion-taxi rouge avec un lit couvert et de longues places assises recouvertes de vinyle vert. J'ai payé le pilote 30 bahts (0,93 cents) pour me prendre les trois miles de l'aéroport en ville. Nous faisons du bon temps.
Nous passons devant un petit magasin où un groupe de jeunes moines en robe orange boivent du Coca-Cola dans des bouteilles en verre. Les murs de la vieille ville de Chiang Mai sont visibles, de hautes briques entourées d'un fossé d'eau trouble. Les gens marchent sur des passerelles et jouent à Frogger pour traverser la rue. Mon chauffeur passe à côté d'eux sans un regard.
Un kilomètre plus tard, nous passons une porte et nous tournons dans une rue étroite et inégale flanquée d'un temple bouddhiste orné. Ma valise roule d'avant en arrière sur les rainures du plateau du camion et je la serre entre mes genoux pour l'empêcher de tomber.
Nous tournons un autre coin et lent, lent, lent… .arrête. La lourdeur de l'air nous rattrape immédiatement. Transpirant et souriant, je sors du camion, dis khob khun kop au chauffeur et entrez dans ma nouvelle maison au cours des prochains mois.